Les professionnels de la santé préconisent 8 heures de sommeil chaque soir pour un adulte. En effet, un sommeil d’une durée et d’une qualité adéquates améliore le comportement, l’attention, la mémoire ainsi que l’état général de la santé physique et mentale. Par ailleurs, il faut savoir que le sommeil aide en outre l’organisme à réguler et à maintenir plusieurs fonctions vitales. Mais alors, quelles sont les conséquences d’un manque de sommeil ? Les éléments de réponses à travers ce billet.

Un impact conséquent sur la prise de poids

Conséquences d'un manque de sommeil Souvent, lorsqu’on passe une nuit courte ou de mauvaises qualités, nous avons tendance à être davantage attirés par les aliments gras et sucrés. Ce phénomène s’explique par le fait que la privation de sommeil modèle notre cerveau et notre envie d’aliments malsains. Certains centres spécifiques de récompense dans notre cerveau se déclenchent face à des aliments riches en sucre, en graisse et en sel lorsqu’on manque de sommeil.

Ainsi, après une nuit blanche, les régions cérébrales du lobe frontal qui contrôlent les décisions complexes ont une activité épointée par le manque de sommeil. Les structures cérébrales « les plus primitives », qui règlent le désir, présentent une activité amplifiée. Or, cette consommation plus excessive d’aliments « malsains » favorise la prise de poids et l’obésité. Elle peut ainsi entraîner, au fil du temps, divers problèmes de santé liés au surpoids. Bien qu’elle puisse toucher toutes les tranches d’âges, cette association sommeil et surpoids est plus forte chez les enfants et les adolescents.

Une exposition plus importante à certaines affections

L’enchaînement de nuits blanches ou de nuits trop courtes est associé à une augmentation du risque de développer certaines maladies et affections :

Diabète : le manque de sommeil réduit la sensibilité de l’organisme à l’insuline, l’hormone qui a pour rôle de réguler le taux de sucre dans le sang. Ainsi, il augmente le risque de développer un diabète de type 2. Ce dernier est responsable de nombreuses hospitalisations pour accident vasculaire cérébral.

Accidents vasculaires cérébraux (AVC) : une étude américaine, réalisée sur 5666 adultes en bonne santé, a montré que les individus qui dorment moins de 6 heures par nuit ont un risque plus élevé, à savoir 4 fois plus, de faire un AVC en comparaison aux personnes qui dorment de 7 à 8 heures.

Infections diverses : le manque de sommeil affaiblit le système immunitaire, car en temps normal, il permet d’activer les intégrines des globules blancs, des protéines qui favorisent leur efficacité. Ainsi, les petits dormeurs sont plus exposés à contracter des infections diverses, comme le rhume, entre autres.

Le risque de faire une dépression

Les personnes qui ont un bon sommeil auraient une meilleure qualité de vie et moins de risque de dépression. Cette affirmation a été révélée par une étude ayant pour but de mettre en avant les relations entre sommeil et dépression. C’est d’ailleurs pourquoi chacun y va de son petit rituel pour bien dormir. Certains accrochent des attrape-rêves dans leur chambre, tandis que d’autres font de la méditation avant le coucher par exemple.

Ainsi, sur les 52 participants qui dorment moins de 7 heures par nuit, 50 % présentaient des signes de dépression majeure, 44,2 % des troubles anxieux, 36,5 % des problèmes d’anxiété sociale, 19,2 % des troubles obsessionnels compulsifs et enfin, 13,5 % des troubles de paniques.

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